mercredi 8 novembre 2006

Congrès Européen des professeurs de français

LE FRANÇAIS - UNE LANGUE QUI FAIT LA DIFFÉRENCE

Vienne 2- 5 novembre 2006


Diversité culturelle, atmosphère tonique, tout en français, voilà en grand les trois jours de ce congrès.

Neuf cents professeurs de tout notre continent, de Reykjavik à Vladivostok, de Lisbonne à de petites villes grecques, s’enrichissant réciproquement de leurs cultures et coutumes et de la spécificité de leur enseignement, mais réunis par la même passion : le français. La capitale de l’ancien empire, située au centre de l’Europe concentrait la passion du français de ces professeurs venus de soixante-cinq pays. Pendant les trois jours du congrès, nous nous sommes croisés dans les couloirs et les jardins qui séparent le Lycée français de l’Institut français de Vienne : moments privilégiés d’échanger des opinions, à la recherche d’une des soixante-quatorze communications du programme du congrès. Difficile à en faire le choix, puisque chacune avait son point d’intérêt, qu’il s’agît des tables rondes, des ateliers ou des débats à titre incitants et à contenus prometteurs .

En faisant les petits couloirs, on remarquait la fête des retrouvailles des anciens amis qui s’étaient perdus quelque temps de vue ; animés par les mêmes sentiments, nous formions une grande famille: celle des professeurs de français.

L’ouverture du congrès a eu lieu dans l’immense salle du cinéma Gartenbaukino , où un trio de jeunes musiciens viennois, dont l’un était le fils de la présidente de l’Association Autrichienne des Professeurs de Français, nous a fait non seulement écouter, mais sentir la belle musique de Mozart. Dominique Wolton a déclaré ouverts les travaux du congrès ; après, les participants furent invités à une réception à la mairie de Vienne. Ici, un petit orchestre jouait des airs internationaux, interrompus par l’intervention d’une dame, conseillère municipale, qui, dans une français impeccable nous a souhaité d’être les bienvenus et du succès pendant les trois jours à suivre qui s’entrevoyaient déjà magiques. Dans la salle d’honneur du magnifique Hôtel de ville- point de repère sur le ciel viennois, atmosphère chaleureuse: on se retrouve, on fait connaissance, on prend des photos ensemble, on sourit en trinquant avec des Russes (très nombreux), des Portugaises (pleines de la joie de vivre), des Chypriotes (il semble que presque toute l’île y était présente), des Espagnols (ouverts vers tous), quelques Roumaines.















Le lendemain, à la sortie de la bouche du métro, on remarqua un autre repère de la capitale autrichienne : l’Église votive, située à quelques minutes à pied des lieux du congrès: raison de plus pour la visiter pieusement.

À l’Institut français de Vienne et au Lycée français, nous avons l’embarras du choix: on nous a proposé deux axes de la communication:
  • Le français dans les politiques linguistiques et d'enseignement européennes et nationales : place du français, enjeux et perspectives en Europe; le français dans l'élargissement européen

  • L'enseignement - apprentissage du français langue étrangère et seconde, richesse d'un champ de pratiques et de recherches.

Pour citer quelques titres : L’enseignement du FLE en Europe: enjeux et stratégies par Raymond Gevaert, président de la CEO ; Europe, francophonie et francophonie par Jacques Barrat, profeseur à l’Université Panthéon-Assas Paris II et au Centre d’Etudes Diplomatiques et Stratégiques . Il faut aussi remarquer les propos de Mme Doina Spiţã, présidente de l’ARPF, vice-présidente de la CECO, concernant l’enseignement du français aux pays de l’Est.

Des expériences innovatrices, l’utilisation des nouvelles technologies, tout dans l’air frais de l’enseignement du français. Pour bien achever cette journée, on nous a offert au choix une soirée théâtrale et un concert rock de Louis Bertignac et de son groupe.

Samedi, dernière journée du congrès : les séances continuent, mais, le soir, dans la salle d’honneur de l’Université de Vienne nous avons eu le privilège d’écouter M. Edgar Morin qui traçait un panorama de la culture européenne: les civilisations romaine et grecque, le monde méditerranéen expliquent la complexité de notre civilisation gouvernée par la logique et la religion, par la passion et la raison.

Le congrès a adopté la Déclaration de Vienne. Les congressistes ont longuement et à juste titre applaudi les organisateurs du congrès : Raymond Gevaert, président de la CEO et président du Comité d’organisation, Janina Zielinska, présidente de la CECO, Jean-Pierre Basaille, secrétaire du Comité d’organisation, Dario Pager, président de la FIPF, Martine Defontaine, directrice du Français dans le monde.

Tout au cours du congrès des éditions françaises, des établissements universitaires et d’hébergement français offraient, avec de larges sourires des présentateurs, des livres, des programmes, des renseignements ; amabilité et politesse parfaite, même si tout le monde semblait fatigué.

Avant de finir, il ne faut pas oublier les grands média francophones qui ont participé à des tables rondes et débats et qui ont relayé l’événement : TV5 Monde et RFI.

Ce furent des journées et des soirées magnifiques, sous les flocons de neige, au souffle d’un vent parfois agressif, mais aussi dans la politesse autrichienne, où on entendait parler et rire en français dans les rues, sous les murs des palais impériaux. Et à l’ombre de Stephansdom. Et, souvent, le soir, dans la musique d’un orgue d’une église viennoise, imposant par ses richesses et son acoustique, de même que par le sentiment divin, on se sent maîtres de l’Empire de la musique. Brusquement, à quelques degrés sous zéro, sur la Gartnerstrasse, à huit heures du soir, un solo de piano: une Japonaise, au milieu de la rue, jouait de son piano, des airs de Chopin, Beethoven et Mozart… et la neige tombant du ciel rendait ces sons célestes, de sorte que personne ne semblait percevoir le froid perçant qui fondait sous la grande musique du cœur.

Inoubliable et unique.

Prof. Raluca Ionescu

ARPF- Département de Brasov

Intervenante au Congrès des Professeurs de français de Vienne : Le Rire, une autre façon de découvrir le monde

jeudi 28 septembre 2006

Inauguration du cabinet de français

septembre 2006

En 2005, j'ai fait la connaissance de M. Franck JANISSET. PDG de JTTI ROMANIA.

Il a voulu financer le cabinet de français de notre lycée.

En septembre 2006: l'inauguration du cabinet.

En présence de M. JANISSET, de M. Vasile ROSCA, le directeur de JTTI ROMANIA, du maire de la ville...


C'est comme ça que nous travaillons depuis ce mémorable septembre 2006:


Nous avons un TBI et 28 ordinateurs connectés à internet: