Exposition « Isabelle Huppert – La Femme aux portraits »
à la Salle Dalles, 28 mai – 27 juin 2010
28 mai, 20H 30, Vernissage en présence de l’actrice
Masterclass : Isabelle Huppert en dialogue avec Cristian Mungiu, 29 mai 2010, UNATC (15h00-16h30)
Rétrospective cinéma :
28 – 30 mai 2010, Cinema Elvira Popescu.
29 mai, 20h00, avant-première de White Material en présence de l’actrice, Cinema Studio (sur invitation)
L’actrice française Isabelle Huppert vient pour la première fois à Bucarest à l’occasion de l’exposition « Isabelle Huppert – La Femme aux portraits ». D’ Henri-Cartier Bresson à Juergen Teller, 120 portraits de l’actrice réalisés par les plus grands photographes du monde seront exposés entre le 28 mai et le 27 juin 2010, à la Salle Dalles. A l’occasion de sa venue à Bucarest, la célèbre actrice soutiendra avec le réalisateur Cristian Mungiu un masterclass sur la cinématographie à l’UNATC de Bucarest et assistera à l’avant-première de son dernier film White Material réalisé par Claire Denis, samedi 29 mai, à 20h00, au cinéma Studio.
En 2009, Isabelle Huppert était la Présidente du jury du Festival de Cannes et a remis le trophée gagnant à Michael Haneke pour Le Ruban blanc. C’est ce même réalisateur qui lui avait donné le rôle principal dans La Pianiste en 2001. Le public a alors été le témoin d’un moment émouvant entre deux des personnalités les plus respectées et intériorisées de la cinématographie mondiale. Récompensée par un César et deux prix d’interprétation à Cannes, Isabelle Huppert est l’égérie européenne des rôles durs, « des rôles plus difficiles à comprendre et à aimer ». Claude Chabrol n’a jamais cessé de porter à l’écran la femme « en difficulté de vie et d’amour », incestueuse, criminelle ou sadomasochiste. A chaque fois, Isabelle Huppert va jusqu’au bout dans des réalisations d’une grande précision, il n’est pas étonnant que Haneke l’ait aussi choisie pour son prochain film, le mystérieux « The Unknown Michael Haneke project », annoncé pour 2012, avec Jean-Louis Trintignant.
Dans son dernier film, White Material, un drame psychologique d’une grande finesse, Isabelle Huppert est de nouveau une femme troublante et implacable, propriétaire d’une plantation de café en Afrique qui ne peut pas accepter la fin du colonialisme. Combien de femmes de ce genre peut incarner Isabelle Huppert ? A cette question, Henri Cartier-Bresson, Helmut Newton, Jacques Henri Lartigue, Robert Doisneau, Richard Avedon, Annie Leibovitz, Nan Goldin et beaucoup d’autres ont tenté de répondre en immortalisant son visage. Ont-ils réussi à surprendre la femme derrière l’actrice ? La collection pourra être admirée à Bucarest jusqu’au 27 juin, à la Salle Dalles.
Isabelle Huppert (née en 1953) se fait remarquer dès ses premiers rôles, mais la consécration arrive avec le personnage de Pomme dans La Dentellière de Claude Goretta (1977), qui lui rapporte un prix BAFTA. Le réalisateur Claude Chabrol lui offre ensuite un rôle parricide dans Violette Nozière (1978) pour lequel à 25 ans, l’actrice remporte un prix d’interprétation à Cannes. Isabelle Huppert poursuit sa carrière avec des productions très exigeantes d’auteur, jouant pour Tavernier (Coup de torchon, 1981), Godard (Passion, 1981), Ferreri (Storia di Pierra, 1983) ou Wajda (Les Possédés, 1988). L’actrice fétiche de Claude Chabrol collabore avec ce dernier dans sept autres longs métrages, parmi lesquels Une affaire de femmes (1988) et La Cérémonie (1995) qui lui permettent de remporter à deux reprises la Coupe Volpi de la meilleure actrice à Venise ainsi qu’un César. Isabelle Huppert se dédie ensuite aux rôles extrêmes : automutilatrice dans La Pianiste de Michael Haneke - prix d'interprétation à Cannes-, prostituée dans La Vie promise d'Olivier Dahan (2002), mère incestueuse et débauchée dans Ma Mère de Christophe Honoré (2004). En 2005, elle reçoit un Lion d’honneur pour l’ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise. En 2009, elle joue dans quatre films, parmi lesquels Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh et White Material de Claire Denis.
Evénements organisés par l’Ambassade de France et l’Institut Français de Bucarest, avec le soutien de la BRD – Groupe Société Générale et Groupama.
source: http://www.ambafrance-ro.org/index.php/fr_FR/actualites/actualites-franco-roumaines/isabelle-huppert-a-bucarest
En 2009, Isabelle Huppert était la Présidente du jury du Festival de Cannes et a remis le trophée gagnant à Michael Haneke pour Le Ruban blanc. C’est ce même réalisateur qui lui avait donné le rôle principal dans La Pianiste en 2001. Le public a alors été le témoin d’un moment émouvant entre deux des personnalités les plus respectées et intériorisées de la cinématographie mondiale. Récompensée par un César et deux prix d’interprétation à Cannes, Isabelle Huppert est l’égérie européenne des rôles durs, « des rôles plus difficiles à comprendre et à aimer ». Claude Chabrol n’a jamais cessé de porter à l’écran la femme « en difficulté de vie et d’amour », incestueuse, criminelle ou sadomasochiste. A chaque fois, Isabelle Huppert va jusqu’au bout dans des réalisations d’une grande précision, il n’est pas étonnant que Haneke l’ait aussi choisie pour son prochain film, le mystérieux « The Unknown Michael Haneke project », annoncé pour 2012, avec Jean-Louis Trintignant.
Dans son dernier film, White Material, un drame psychologique d’une grande finesse, Isabelle Huppert est de nouveau une femme troublante et implacable, propriétaire d’une plantation de café en Afrique qui ne peut pas accepter la fin du colonialisme. Combien de femmes de ce genre peut incarner Isabelle Huppert ? A cette question, Henri Cartier-Bresson, Helmut Newton, Jacques Henri Lartigue, Robert Doisneau, Richard Avedon, Annie Leibovitz, Nan Goldin et beaucoup d’autres ont tenté de répondre en immortalisant son visage. Ont-ils réussi à surprendre la femme derrière l’actrice ? La collection pourra être admirée à Bucarest jusqu’au 27 juin, à la Salle Dalles.
Isabelle Huppert (née en 1953) se fait remarquer dès ses premiers rôles, mais la consécration arrive avec le personnage de Pomme dans La Dentellière de Claude Goretta (1977), qui lui rapporte un prix BAFTA. Le réalisateur Claude Chabrol lui offre ensuite un rôle parricide dans Violette Nozière (1978) pour lequel à 25 ans, l’actrice remporte un prix d’interprétation à Cannes. Isabelle Huppert poursuit sa carrière avec des productions très exigeantes d’auteur, jouant pour Tavernier (Coup de torchon, 1981), Godard (Passion, 1981), Ferreri (Storia di Pierra, 1983) ou Wajda (Les Possédés, 1988). L’actrice fétiche de Claude Chabrol collabore avec ce dernier dans sept autres longs métrages, parmi lesquels Une affaire de femmes (1988) et La Cérémonie (1995) qui lui permettent de remporter à deux reprises la Coupe Volpi de la meilleure actrice à Venise ainsi qu’un César. Isabelle Huppert se dédie ensuite aux rôles extrêmes : automutilatrice dans La Pianiste de Michael Haneke - prix d'interprétation à Cannes-, prostituée dans La Vie promise d'Olivier Dahan (2002), mère incestueuse et débauchée dans Ma Mère de Christophe Honoré (2004). En 2005, elle reçoit un Lion d’honneur pour l’ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise. En 2009, elle joue dans quatre films, parmi lesquels Un barrage contre le Pacifique de Rithy Panh et White Material de Claire Denis.
Evénements organisés par l’Ambassade de France et l’Institut Français de Bucarest, avec le soutien de la BRD – Groupe Société Générale et Groupama.
source: http://www.ambafrance-ro.org/index.php/fr_FR/actualites/actualites-franco-roumaines/isabelle-huppert-a-bucarest
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